LE COMITE DE SAUVEGARDE DE LA GRANDE CHAPELLE

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TRANSFORMATIONS DE LA CHAPELLE APRÈS 1945

La grande chapelle de Saint-Jacques, telle qu'elle est appelée de nos jours, a subi nombres de réparations et transformations au fil des ans. 
Après la seconde guerre mondiale, elles ont été essentiellement réalisées après lorsque Mr le Chanoine ALLAERT était supérieur du petit séminaire. 
Elles sont évoquées dans le n°1 du journal des anciens de l'Institution St-François d'Assise.
...Outre la  porte ornée de deux vitraux,  le grand Christ fut remis à une place d'honneur.
Le chœur fut libéré des deux autels adventices en 1949 et le monument de M. DEHAENE déplacé.
En 1951 le pavement en marbre et en granito remplaça les dalles bleues. Une voûte nouvelle fut réalisée et les confessionnaux furent  déplacés. En 1950 les lambris de la Chapelle furent ajoutés et en 1956 alors que Mr l'abbé Théodore BOGAERT était supérieur,  la  toiture de la chapelle fut réparée.

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LA RESTAURATION DE 2001- 2003:  ARTICLES DE PRESSE


 "L'indicateur des Flandres-Septembre 2001

Depuis plusieurs décennies, le collège Saint-Jacques occupe les anciens locaux du Petit Séminaire d’Hazebrouck, au 60, rue Warein. Des locaux qui abritaient autrefois un couvent et qui incluent un cloître et une grande chapelle (13 m de haut et 43 m de long sur 11 m de large), datant de 1853.
Il y a trente ans, la toiture d’ardoises de la chapelle avait été restaurée. Mais depuis, les bâtiments ont été rachetés à l’évêché de Lille par l’institution Saint-Jacques, qui est désormais seule à faire face aux dépenses d’entretien. Or, le temps n’a pas épargné cet édifice largement centenaire, que ce soit les plafonds, les peintures ou, même, le retable, son principal ornement. Une expertise récente avait ainsi montré que les éléments sacerdotaux de ce retable présentaient des traces de piqûres d’insectes et d’abondantes coulées de sciure. Les têtes d’angelots au-dessus des portes menant à la sacristie et au cloître étaient également piquées par les vers, de même que les panneaux de voussures.

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"Bulletin de liaison Collège et lycée St Jacques"-Septembre 2001"

Le collège Saint Jacques occupe depuis plusieurs décennies les locaux de l'ancien Petit Séminaire d'Hazebrouck, 60 rue Warein.
Une partie des bâtiments "centenaires" est composée d'un cloître et de la grande chapelle. Les orgues de celle-ci servent depuis 25 ans aux cours de l'École de Musique de la ville d'Hazebrouck.
 Il y a 30 ans, la toiture d'ardoises a été refaite. L'usure du temps avait eu raison du plafond de la chapelle qui était devenu bien triste (troué et noir).

Quant au retable, une expertise récente montra que les éléments sacerdotaux, pélican nourricier, agneau, présentaient des traces de piqûres d'insectes et d'abondantes coulées de sciure, notamment les candélabres et l'encensoir de la partie gauche. Les têtes d'angelots au-dessus des portes menant à la sacristie et au cloître sont également piquées. Les panneaux de voussures présentent également de légères traces de piqûres de vers et ces panneaux sont affaiblis, notamment à l'endroit des joints.
Un tel patrimoine religieux ne pouvait pas rester dans un tel état. Une restauration s'imposait. Mais comment ?
Devant de tels constats, plusieurs membres du conseil d'administration, les membres du conseil de direction, de parents, d'enseignants, de personnel OGEC ont décidé de créer une association pour recueillir des fonds.
Une telle dépense ne peut être prise en charge par les seules finances de l'établissement. Les frais de remise en étant s'élèvent à plus de 500.000 F si on y ajoute la restauration du clocheton et du cloître.

Début juillet, une nouvelle association porte le nom de 
" comité de sauvegarde de la grande chapelle de St Jacques ".

Elle a été déclarée en Sous-Préfecture. Désormais, elle peut recevoir des fonds sur un compte ouvert au Crédit Agricole d'Hazebrouck sous le nom du Comité de Sauvegarde de la grande chapelle St Jacques 60 rue Warein. Il est bon de rappeler les différents buts de l'association :

Voilà, vous savez tout ou presque. D'avance je vous remercie de l'intérêt que vous porterez à cette restauration. Plusieurs cérémonies culturelles et religieuses seront organisées au cours de l'année dans le but de mettre en valeur la grande chapelle du collège et lycée d'Hazebrouck.

                                       Jean-Pierre BAILLEUL
Chef d'Établissement

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" La Voix du Nord" Septembre 2001
Un retable qui a du cachet

Difficile de laisser les lieux en état, surtout, comme le souligne Jean-Pierre Bailleul, directeur de l’institution Saint-Jacques, « vu leur importance pour le patrimoine religieux et culturel de la ville ». 
Le retable de la grande chapelle vaut, à lui seul, le détour, en tant que spécimen de l’art flamand populaire. 

L’abbé Lemire lui-même, dans son ouvrage intitulé L’Abbé Dehaene et la Flandre, l’évoquait en ces termes :

 « M. Barbier, architecte à Hazebrouck, en traça le plan d’après les retables du même genre qu’on voit en Belgique. L’ensemble a du cachet et fait une impression de grandeur, malgré la profusion des décors. Qu’on se figure un échafaudage de colonnes et de corniches, d’entablements et de panneaux, ornés de statues, d’emblèmes et de bas-reliefs symboliques, qui monte jusqu’à la voûte de la chapelle et couvre toute la muraille du fond. »

Bref, tout ça méritait bien une restauration. Seul problème : le coût, les frais de remise en état étant estimés à plus de 500 000 F (76 224,5 €), si l’on ajoute à la chapelle le clocheton et le cloître. Pour M. Bailleul, il était clair qu’une telle dépense ne pouvait être supportée par les familles des élèves, et ce d’autant que la chapelle, en dehors des messes de rentrée et de fin d’année, des célébrations de Noël et de Pâques, et du grand moment que constituent les professions de foi, est loin de servir tous les jours.
La solution a finalement été trouvée sous la forme de la création d’une association pour recueillir des fonds. Plusieurs membres du conseil d’administration de Saint-Jacques, les membres du conseil de direction, des parents, des enseignants et des membres du personnel de l’OGEC (Organisme de gestion de l’enseignement catholique) se sont associés dans cette démarche. 
Le Comité de sauvegarde de la grande chapelle de Saint-Jacques, dont les statuts ont été déposés à la sous-préfecture, est né début juillet. Depuis, il peut recevoir des fonds, sur un compte ouvert au nom de l’association.
Les travaux ont commencé
Les promesses de dons déjà enregistrées permettraient d’atteindre la somme de 90 000 F (13 720,4 €). Un pécule naissant qui a permis de lancer les premiers travaux. Les gouttières ont ainsi été réparées pour mettre fin aux problèmes de fuites qui endommageaient plafonds et vitraux. De même, les peintures de la grande chapelle ont fait l’objet d’une réfection complète. La suite de cette restauration, c’est-à-dire le traitement du retable contre les vers et la remise en état du clocheton et du cloître, dépend désormais de la générosité des Flamands. Une générosité que la nouvelle association tentera aussi de susciter en organisant des manifestations religieuses, touristiques ou culturelles, destinées à mettre en valeur la grande chapelle, à la faire connaître et à contribuer à sa conservation. On peut d’ores et déjà annoncer que la grande chapelle accueillera un des temps forts du Synode des jeunes organisé par l’évêché, le dimanche 14 octobre, de 10 h à 18 h.
Pour la souscription, les dons sont à envoyer à l’ordre du Comité de sauvegarde de la grande chapelle de Saint-Jacques, au 60, rue Warein, 59190 Hazebrouck. Renseignements au 03 28 41 98 92 (hors vacances scolaires).

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Juillet 2002

Il y a quelques jours, le tableau central représentant le miracle de la Mule de St Antoine a été démonté pour être restauré dans les Ateliers de Mme Goulard à Boulogne Billancourt. Il devrait revenir en janvier 2003.Quant au retable même, il sera restauré par M. Denry, sculpteur à Rouen, au cours de septembre. Le coût de l'opération s'élève à 36.138 euros.
Le Conseil Général du Nord finance 50% des travaux (moins la TVA). Nous espérons pouvoir inaugurer la remise en état de la chapelle aux alentours de janvier 2003.
Merci à tous ceux et celles qui me soutiennent dans cette action.

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Septembre 2003: " La voix du Nord" 
A la chapelle du collège Saint-Jacques Restauration du retable

Le retable de la chapelle du collège Saint-Jacques est en cours de restauration. Déjà, au mois de juillet, le tableau représentant un miracle de saint Antoine, La Mule du Juif quittant son auge pour adorer la sainte Hostie, a été enlevé pour être restauré à Paris par Mlle Goulard. Il devrait être terminé pour le mois de janvier. Le retable de la chapelle retrouvera à ce moment-là tout son éclat.
Depuis la rentrée de septembre, c’est le reste du retable qui est en cours de restauration. Celle-ci est effectuée par Dominique Denry, un sculpteur de Rouen. Elle devrait être finie à la fin de la semaine prochaine. Plutôt que de restauration, Dominique Denry préfère parler de traitement et de nettoyage. « L’ensemble du retable n’était pas si abîmé que cela. Il manquait bien un doigt par çi ou un morceau de bras par là sur certaines statues. Mais c’était peu de chose à refaire. Le plus gros du travail a consisté à un nettoyage minutieux de l’ensemble et à un renforcement des bois. Car le retable était une véritable nid à poussières et il a fallu du temps pour les enlever. » Les plans en furent tracés par M. Barbier, architecte à Hazebrouck.
L’œuvre est dans le style Renaissance 1600, époque où les pères capucins firent la plupart de leur construction dans la région. On remarque la forte emprunte franciscaine dans la symbolique du retable. Il est formé de différentes sortes de bois (chêne, noyer, tilleul, orme) de teintes variées qui furent à l’époque données par les habitants du pays.
L’énigme de saint Antoine
A l’origine, lorsque le retable fut édifié pour la chapelle des pères capucins, les statues qui ornaient les niches représentaient quatre saints de l’ordre. Lors du déménagement des religieux, ces statues furent remplacées par d’autres en plâtre. On y trouve saint Jacques (haut gauche), saint Pierre (haut droit), saint Vincent-de-Paul (bas droit) et une statue représentant un moine franciscain. On pensait que c’était saint Antoine. Mais il y a un doute exprimé par Dominique Denry. « Saint Antoine est souvent représenté avec un cochon ou un enfant et ne portait pas de barbe alors que la statue du retable en porte une. » Alors qui était-il ?
« Cette restauration, précise Jean-Pierre Bailleul, directeur de Saint-Jacques, n’est pas donnée. Mais elle était nécessaire, le retable étant classé à l’inventaire des monuments historiques. Le coût global est de 49 575,08 € (325 191 F) et l’Association de sauvegarde de la grande chapelle a obtenu une subvention de 18 069 € (118 525 F) du conseil général. »
B. B.
Les dons pour financer le reste de l’opération sont les bienvenus au 58, rue de la Sous-Préfecture à Hazebrouck, à l’intention de Jean-Pierre Bailleul.

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La tombe de Jacques Dehaene" La voix du Nord" Octobre 2001

Octobre 2001Le cimetière Saint-Eloi a un petit air de Père-Lachaise. A chaque coin d’allée, on y découvre la tombe d’une personnalité de la vie hazebrouckoise.
En cette période de veille de Toussaint, s’il est une sépulture qui ne passera pas inaperçue, c’est bien celle de l’abbé Dehaene. Elle vient juste d’être rénovée.
Le buste austère de cet abbé hazebrouckois, qui surplombe le tombeau et toise les visiteurs, a désormais retrouvé sa blancheur d’albâtre. Une plaque a aussi été accrochée à l’emplacement de l’épitaphe qui, au fil du temps, était devenue illisible.
On y apprend la carrière de cet homme d’église, mort à 73 ans, en 1882, et qui ne fut autre que le professeur puis le supérieur de l’abbé Lemire. C’est d’ailleurs ce dernier, en compagnie d’autres anciens élèves, qui fut à l’origine du mausolée à la gloire de son maître à penser. Et le député-maire d’Hazebrouck d’évoquer l’érection de ce tombeau en pierre bleue de Soignies dans son livre, L’abbé Dehaene et la Flandre, « Le jour même des funérailles, on ouvrit deux souscriptions parmi les anciens élèves... », écrit-il.
Détail touchant : un petit monument avait été élevé dans un premier temps sur la tombe du maître. Il a été conservé et on peut encore le voir derrière le sépulcre. Au sommet, on y avait placé une Pietà réalisée par Gustave Patteyn, le célèbre sculpteur hazebrouckois, qui fut aussi l’auteur du buste du religieux.
On doit cette rénovation à l’Association de la grande chapelle de Saint-Jacques, créée par Jean-Pierre Bailleul, chef de l’établissement qui, autrefois, s’appelait le petit séminaire Saint-François-d’Assise. 
L’abbé Dehaene en a été le supérieur durant quarante-cinq ans. « Nous avons créé cette association pour rénover tout ce qui, en fait, appartient à l’histoire du séminaire. Et dans cette partie du cimetière, c’est un peu le coin du séminaire », explique Jean-Pierre Bailleul. Tout autour du tombeau, on trouve les sépultures d’autres professeurs, directeurs et employés de l’établissement, certains décédés à notre époque, comme si on avait poursuivi une tradition que l’abbé Lemire évoquait déjà dans son livre en 1891 : « Tout autour de sa tombe, comme pour lui faire escorte par delà la mort, sont rangés les cercueils de ses collègues. »
Isabelle DUPONT

Saint Antoine de retour -  Décembre 2002

Décembre 2002Mercredi matin, Jean-Pierre Bailleul, directeur du Saint-Jacques, était impatient de voir le tableau central restauré réinstallé dans le retable de la chapelle du collège.
En effet, depuis le mois de juillet, Le Miracle de la mule de saint Antoine de Padoue avait été transporté dans les ateliers parisiens de la restauratrice d’art tourangelle Bérengère Goulard. Le tableau, une huile sur toile tendue sur châssis, avait durement supporté les années.
Une oeuvre déformée
Peinte en 1858, cette copie d’une oeuvre de Van Dyck était enlaidie par des vagues et des traces de plis cassés dans la partie inférieure. Quelques déchirures avaient même entraîné une déformation. Quant à la couture verticale, elle était affaiblie dans sa partie supérieure.
Son châssis s’était affaibli. Il était voilé et ses assemblages étaient cassés tandis que les angles n’étaient plus droits.
Un changement de châssis s’imposait en adaptant le format de la toile. Les déchirures de celle-ci ont nécessité une consolidation tandis que les anciennes pièces ont été retirées.
Sept artistes se sont succédé pour restaurer la toile. Tant le support que la couche picturale ont eu besoin des services de Bérengère Goulard.
Concernant la peinture, après différents tests, un décrassage général était nécessaire. Le vernis a été allégé et les repeints principaux ont été enlevés.
Cependant, certains repeints huileux, plus durs que l’original même en s’aidant d’un scalpel, ont été laissés.
Les nombreuses lacunes ont été mastiquées et l’ensemble a été verni. Bérengère Goulard a même donné un dernier coup de spray avant que quatre déménageurs professionnels fixent le tableau dans le retable.
Et Bérengère Goulard de conclure : « Le traitement de conservation-restauration du support a permis de résorber des déformations de la toile. Le châssis ancien a été changé. Quant à la couche picturale, elle est refixée et décrassée. » Désormais la lisibilité de la peinture originale a été augmentée. C’est ainsi qu’on peut déchiffrer la signature, « A. vanderscke ».
Inauguration
Le retable ainsi restauré sera inauguré le samedi 8 février, en présence de Bernard Derosier, président du conseil général. Les 150 ans de la chapelle de Saint-Jacques seront ainsi fêtés après deux ans de travaux de restauration.
Cet événement fera l’objet également d’un spectacle, un gospel réalisé par les élèves du lycée placés sous la direction d’Isabelle Moeneclaey.
J.-P. M.

Samedi 11 Février 2003-Inauguration du Retable


Samedi en fin d’après-midi, de nombreux invités ont participé à l’inauguration des travaux de rénovation de la grande chapelle du lycée Saint-Jacques, en présence de Bernard Derosier, président du conseil général.
En accueillant ses hôtes, Jean-Pierre Bailleul, directeur de l’établissement scolaire, a cité Platon pour rapprocher le beau et le divin et mieux expliquer la nécessaire préservation du patrimoine religieux. Rappelant que la chapelle « ne sert pas seulement à des offices religieux, mais elle est aussi un lieu ouvert à différentes activités culturelles ».
Jean-Pierre Bailleul a fait également état du financement actuel des travaux (retable et tableau). Aujourd’hui, un quart du financement (plus de 13 000 €, soit 85 275 F) reste à trouver. Il a ainsi profité de cette occasion pour remercier le conseil général qui a financé la moitié des frais, hors taxes, ainsi que l’ensemble des bénévoles qui ont contribué à apporter une part non négligeable à la préservation de ce patrimoine.
Après la projection sur grand écran d’un extrait du CD-Rom réalisé par Jean-Michel Saus sur l’histoire de Saint-Jacques et du séminaire, Aïda Tellier, guide des Retables de Flandres, a fait l’historique du retable, de son tableau et de ses statues.
 Réalisé avec du bois de cinq essences différentes (orme, chêne, noyer, tilleul et sapin blanc), le retable s’élève derrière le maître-autel jusqu’à la voûte de la chapelle. Percé de quatre niches, il est orné par la statue de la Vierge couronnée. Quant au tableau, daté de 1858, il représente le miracle de saint Antoine de Padoue.
Ensuite la parole a été donnée à Paul Blondel, maire d’Hazebrouck, qui est revenu sur le patrimoine historique de la ville, du canal d’Hazebrouck jusqu’à l’ancien couvent des Augustins en passant par l’église Saint-Eloi.
 Il a tenu aussi à souligner plusieurs spécificités de la commune notamment le lycée professionnel Depoorter, seul structure communale de la sorte en France.
Partenariat Enfin, avant que les hôtes ne soient invités à visiter l’exposition sur les retables de Flandre, Bernard Derosier, président du Département, a rappelé la politique patrimoniale du Nord en soulignant « l’efficacité du partenariat mis en place depuis près de cinq ans avec des communes, des associations ou des collectivités territoriales ». La raison en est simple : « Un peuple sans passé est un peuple sans avenir. »
Ainsi la politique du conseil général en matière de préservation du patrimoine s'assoit sur « des bases aussi larges que possible dans un souci de conservation de tous les patrimoines ». C’est de cette manière que le président du conseil général explique la « politique culturelle active » du Département.
Concernant la Flandre, et avant de terminer son propos, Bernard Derosier a rappelé, qu’outre l’effort financier apporté à la restauration du retable, le Département porte une « attention soutenue » à la Flandre notamment au travers des actions culturelles (centre André-Malraux), de la restructuration et de la mise en sécurité des locaux de Saint-Augustin et de la rénovation et de l’extension de divers équipements comme les mairies de Staple et de Morbecque.

La rue Jacques Dehaene à Hazebrouck, Prêtre et Educateur- "La voix du Nord" Dimanche 4 Juillet 2004

Reliant la rue Warein à celle d’Hondeghem, la rue Jacques-Dehaene fait partie de ces axes discrets, presque, anonymes. Pourtant, elle rappelle le souvenir d’un homme qui a eu une action majeure dans l’histoire d’Hazebrouck. C’est lui qui a fondé l’institution Saint-François d’Assise, qui allait devenir le petit séminaire.
Né en 1809 à Wormhout, Jacques Dehaene se manifeste très vite par sa foi et ses capacités intellectuelles. Élève au collège municipal d’Hazebrouck alors situé dans le couvent des. Augustins (près de l’actuel musée), il en devient directeur en 1838, après être passé par le séminaire de Cambrai et avoir été ordonné prêtre. Dans ce collège, installé entre-temps face à l’église Saint-Eloi, à l’angle des rues Depoorter et de l’Eglise, il est un directeur respecté, même si sa rigueur et ses opinions politiques ne lui attirent pas que des sympathies.
Charisme
En mars 1865, il est limogé par l’administration, qui estime qu’il est " un fonctionnaire irrégulier et incorrect ". Qu’à cela ne tienne l’abbé Dehaene trouve refuge au couvent des Capucins (sur le site de l’actuel collège Saint-Jacques, rue Warein). Ce couvent avait été fondé en 1854 par des religieux belges, chassés d’Hazebrouck en 1861 pour avoir déplu au régime napoléonien.
Dans ces bâtiments vides, l’abbé Dehaene ouvre dès octobre 1865 un établissement scolaire, qu’il baptise institution Saint-François-d’Assise et dont il est Je premier supérieur. Preuve de son charisme, il est suivi par la quasi-totalité des élèves et des professeurs du collège communal dont il avait été écarté quelques mois plus tôt. L’établissement prend très vite de l’importance. Tout en demeurant une institution d’enseignement libre accueillant des externes, il devient, en 1873, un petit séminaire. Cette dernière activité prend peu à peu le pas sur les autres et, à la rentrée 1894, l’institution Saint-François d ‘Assise est uniquement un petits séminaire, avec internat.
Hommage de Lemire
Les bâtiments de la rue Warein garderont cette affectation jusqu’en 1973. Depuis, ils accueillent une partie de l’institution Saint-Jacques, qui avait elle aussi pris une grande ampleur depuis sa création en 1893. 
L’abbé Jacques Dehaene, à qui a été octroyé le titre de chanoine en 1865, a donc eu une action prépondérante sur l’enseignement à Hazebrouck. L’abbé Lemire lui-même, qui devint par la suite maire et député, lui a consacré un livre, L’Abbé Dehaene et la Flandre. Dans cet ouvrage, il rend hommage a celui dont il fut un disciple, puisque Jules Lemire entra comme élève à Saint-François d’Assise en 1867 avant d’y être professeur de 1873 à 1893.
Jacques Dehaene est décédé en juillet 1882. Un an plus tôt, il avait quitté sa charge de supérieur de l’institution Saint-François d’Assise. Ses funérailles eurent lieu en présence d’une foule considérable, dans laquelle se trouvaient deux cents prêtres. Il est enterré au cimetière d’Hazebrouck et, à l’intérieur de la chapelle de l’institution Saint-Jacques, une plaque rappelle son souvenir C’est en 1889 que la municipalité a décidé de donner son nom à une rue de la commune. J.-p.
Sources les "Souvenirs d’Hazebrouck" d’Albert Deveyer et, surtout, le site lnternet qu’a consacré Jean-Michel Saus à I’histoire du petit séminaire (http ://hazebrouck.hjstonord .com/).

"La Voix du Nord" Mercredi 21 Juillet 2004-Le père DEHON va être béatifié-

Élève du Collège d'Hazebrouck de 1855 à 1859, le fondateur de l'ordre du Sacré Coeur dehonien a vu ses vertus héroïques reconnues par Rome. 
Dans le cloître de ce qui fut le couvent des capucins puis le petit séminaire d’Hazebrouck et qui est maintenant le collège Saint-Jacques, rue Warein, on trouve une galerie de portraits de religieux qui ont marqué les lieux. Parmi ces photos se trouve celle d’un homme au sourire doux et au regard perçant. Il s’agit de Léon Dehon, l’un des anciens élèves les plus célèbres du collège municipal, alors régi par des religieux. Fondateur d’un ordre portant son nom, celui du Sacré-Cœur dehonien, il est toujours vénéré et sera bientôt béatifié par l’Église.
Léon Dehon est né dans l’Aisne, à La Çapelle, le 14 mars 1843. A l’âge de 12 ans, il est envoyé par sa famille au collège municipal d’Hazebrouck, dirigé par le père Jacques Dehaene. Nous sommes alors le 1° octobre 1855 et le collège se trouve face à l’église Saint-Eloi, là où, se croisent aujourd’hui la rue de l’Eglise et la rue Depoorter
NoëI 1856
Les pères capucins, installés dans leur couvent, y viennent régulièrement prêcher. Les collégiens se rendent aussi de temps à autre au couvent, et c’est là, dans la chapelle édifiée deux ans plus tôt, que Léon Dehon voit sa vocation sinon naître, du moins se manifester avec force durant la nuit de Noël 1856.
" Comme enfant de chœur, j’allai assister à l’office de minuit chez les capucins. Je reçus là une des plus fortes impressions de ma vie. Notre Seigneur me pressa fortement de me donner à lui ", écrira plus tard Léon Dehon. La voie spirituelle et sacerdotale s’ouvre donc devant ce brillant élève. En août 1859, sa scolarité hazebrouckoise s’achève. 
Il n’oubliera jamais ces quatre années "La Providence m’avait conduit dans ce pays de foi pour que j’y trouve la vocation. ‘"

Sa famille est cependant réticente à le voir entrer en religion. Après avoir quitté le collège municipal d’Hazebrouck, Léon Dehon suit des études de droit et devient avocat à Paris. Il n’a cependant pas abandonné
son idéal et, en 1865, il entre au séminaire français de Rome. Trois ans plus tard, il est ordonné prêtre et retourne dans le diocèse de ses origines, celui de Soissons.
D’abord septième vicaire à Saint-Quentin, il fonde dans cette ville un collège. En 1878, toujours à Saint-Quentin, il crée une congrégation, avec les encouragements du père Jacques Dehaene, qu’il avait connu à Hazebrouck et qui avait pensé, sans y parvenir, en faire de même.
La congrégation des oblats du cœur de Jésus, qui deviendra en 1884 la société des prêtres du Sacré-Cœur de Jésus, existe toujours et est connue sous le nom de Sacré-Cœur dehonien. Léon Dehon en a tout naturellement été le premier supérieur. 
Peu après 1900, alors qu’il était l’objet de tracasseries de la part du gouvernement de Waldeck-Rousseau, il est parti pour la Belgique et y à étendu son œuvre. Il est mort à Bruxelles le 12 août 1925. Ses descendants spirituels, les Dehoniens, sont toujours actifs en Belgique et dans vingt-sept autres pays.

Futur saint ?
En 1906, le pape Pie X avait dit de lui "On cherche des saints. En voici un qui est en train de naître..." On n’en est pas encore à parler de canonisation mais, en 1997, un décret reconnaissant ses vertus héroïques et le déclarant vénérable a été pris. Le 17 février dernier, une commission générale en vue de sa béatification (élévation au rang des bienheureux), a été constituée. Léon Dehon devrait être béatifié au début de l’année prochaine.
D’autres anciens élèves des établissements religieux hazebrouckois ont connu un tel destin. Le père Rémi lsoré (1852-1900), martyr en Chine, a été béatifié par le pape Pie XII en 1955. Le père Frédéric Janssoone (1838-1916), l’a été en 1988 par le pape Jean-Paul Il après avoir exercé son apostolat au Canada.

Albert Vanhoye devient Cardinal le 24/03/2006

Le père Albert Vanhoye est né le 24 juillet 1923 à Hazebrouck (Nord). Après des études primaires à l'école du Sacré Coeur de Waten où il fut confirmé, Il a fait ses études secondaires au petit séminaire d’Hazebrouck dès 1934. Il est entré au noviciat des Jésuites le 12 septembre 1941, a suivi le Juvénat à Yzeure (Allier) de 1944 à 1946, la philosophie à Vals-Pré-Le-puy (Haute-Loire) de 1947 à 1950.
Il a été aussi professeur de grec de 1946 à 1951. Il a ensuite suivi ses études de théologie à Enghien (Belgique) de 1951-1955.
Ordonné prêtre par Mgr Henri Dupont, évêque auxiliaire de Lille le 25 juillet 1954 à Enghien, il est parti à Rome en 1956 où il a poursuivi des études d’exégèse couronnée par un doctorat en 1961: Professeur d'exégèse néo-testamentaire, Pontificio Istituto Biblico, Secrétaire de la Commission Biblique Pontificale, Consulteur de l'Education Catholique et à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.
Au cours de sa vie à Rome, il a enseigné l’Ecriture Sainte au séminaire des Missions à Chantilly (Oise) tout en rédigeant sa thèse de doctorat (1959-1962).
Il est aujourd’hui, professeur émérite d’exégèse néo-testamentaire et directeur de la collection Analecta Biblica. Le père Albert Vanhoye, professeur à l’Institut biblique pontifical, connu pour ses travaux sur l’épître aux Hébreux, a exercé longtemps la lourde responsabilité de secrétaire de la Commission biblique.
Il a donc été très actif dans la rédaction de deux documents qui prolongent le travail du Concile : l’interprétation de la Bible dans l’Église (1993) et Le Peuple juif et ses saintes Ecritures dans la Bible chrétienne (2001).

PARUTION Hazebrouck au temps de Lemire VDN 06/10/2006 21/10/2006   contact: 03 28 41 84 67 prix: 16€   

L’association Mémoire de l’abbé Lemire s'apprête à publier le livre de Robert Eftimakis, « Hazebrouck et sa région au temps de l’abbé Lemire (1853-1928) ». L’histoire de la région a été intimement mêlée à celle de cet homme hors du commun qui a profondément marqué son époque et influé sur son évolution. Issu du petit monde paysan de Vieux-Berquin, il se retrouve député du Nord, maire ...
Peu de périodes de notre histoire ont connu un développement aussi rapide que l'époque de l'abbé Lemire, et peu de personnages ont joué un rôle aussi important que le sien pour accompagner cette évolution. Pendant son temps de vie, l'automobile, l'avion, la radio sont apparus, l'Eglise a perdu de son emprise tandis que se développait le monde industriel, que le syndicalisme s'organisait, que les peuples arrachaient le pouvoir à des monarques affaiblis, que les grandes nations s'affrontaient en conflits suicidaires.
Notre région a été profondément affectée par la révolution industrielle et les conflits sociaux, et s'est retrouvée sous le feu de l'ennemi lors de la grande guerre. Et alors elle a vu refluer les réfugiés belges, affluer les troupes britanniques, disperser ses hommes sur tous les terrains d'opérations, détruire ses maisons, ses routes, ses voies ferrées, ses usines et ses églises. Et tous ces bouleversements s'accompagnaient d'une évolution irréversible des mentalités.

Et toujours, Lemire était là.
Comme professeur déjà, dans le petit monde encore très agricole d'Hazebrouck, un maître admiré et plein d'initiatives. Comme prêtre aussi, un prédicateur hors pair, qu'on écoutait avec plaisir, et dont l'influence commençait à inquiéter les autorités civiles et religieuses. Comme homme politique enfin, lorsqu'il eut l'incroyable idée de se présenter à la députation et qu'il fut élu, de préférence aux gens en place qu'on croyait inamovibles,
En somme, un homme qui brouillait toutes les cartes.
C'est donc l'histoire d'un homme en même temps que l'histoire d'une époque fascinante et tumultueuse. Un homme atypique, inclassable, fidèle à son étoile, rebelle aux institutions sclérosées, attentif à l'appel (lu peuple. Il fut follement acclamé lors (les grands congrès, et traîné dans la tome par la presse bien pensante qui l'avait encensé. Il chercha à être l'interlocuteur entre l'Église et la Société, deux institutions qui s'affrontaient violemment sans pouvoir se rejoindre.
Et tandis que, quarante ans après sa disparition, j'étais appelé à enseigner dans le collège où il avait enseigné, à des élèves et dans des locaux qui ne devaient pas être tellement différents de ceux qu'il avait connus, je m'interrogeais sur le mystère de cet homme appelé à si grande destinée et si grand combat pour la justice.
Et je vous invite à suivre cette extraordinaire aventure.

Le cardinal Albert Vanhoye sur les terres de son enfance: Un pèlerinage de reconnaissance L'Indicateur 08/ 12/2006

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C 'est une délicatesse du pape avec qui j'ai collaboré, déclare le cardinal Albert Vanhoye à propos de la nomination de cardinal le 22 février. Ce jésuite natif d'Hazebrouck a travaillé pendant neuf ans en relation étroite avec Benoît XVI, alors cardinal, qui présidait la commission biblique pontificale de laquelle il était secrétaire. Le cardinal Vanhoye voit dans sa nomination un encouragement pour l'Institut biblique et tous les "biblistes".


Le spécialiste de l'écriture sainte qu'il est, a répondu par l'affirmative à l'invitation du diocèse de Lille ce week-end. "Je suis heureux que ma nomination soit un honneur pour ma ville natale", a-t-il déclaré lors de la réception en mairie d'Hazebrouck samedi matin. Ce à quoi il ajoutait quelques instants plus tard dans la chapelle du collège Saint-Jacques : 
"J'ai de la reconnaissance pour le diocèse de Lille, qui a aidé mes parents afin que je rentre au petit séminaire".
Issu d'une famille de cinq enfants, le cardinal Vanhoye est né à Hazebrouck en 1923 mais sa famille a très vite quitté la cité flamande pour rejoindre Béthune, où avait été muté son père. Le cardinal retrouve Hazebrouck quelques années plus tard lorsqu'il entre au petit séminaire - qui a été transformé en collège depuis - en 1934 à l'âge de 11 ans avec la vocation de servir l'Église.

Samedi midi, l'émotion était palpable lorsqu'il a retrouvé la chapelle dans laquelle pendant sept ans il a prié. "Elle a été bien conservée et même améliorée", estime-t-il. L'émotion s'est traduite également par des retrouvailles. A l'initiative de Jean-Pierre Bailleul, directeur de l'établissement scolaire, des anciens du petit séminaire étaient présents, l'occasion d'échanger quelques souvenirs. La projection, préparée par Jean-Michel Saus, a sans-doute aidé à se remémorer la vie de l'époque. Le professeur a compilé les images de l'époque et les traces du passage d'Albert Vanhoye au petit séminaire pour en faire un petit film, offert au cardinal. Tandis que
Jean-Pierre Bailleul s'est attaché aux résultats scolaires du cardinal : "Je note aussi qu 'en 4e, permettez moi l'expression, vous raflez pas mal de premiers prix !" 

Seul regret exprimé par Mg Defois, évêque de Lille : n'avoir pas déplacé les foules. Les représentants des établissements catholiques du secteur, quant à eux, étaient présents pour honorer le second cardinal issu du diocèse de Lille.

La municipalité a offert au cardinal Vanhoye une copie de son acte de naissance ainsi que la
médaille d'or de la ville.
A.M. 

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CLASSE DE 3° 1937-1938
                          
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Jules
VANDYCKE
Vieux-Berquin
Quitte en 1941
prêtre en 1947

Hubert LEDUC
Halluin
Quitte en 1941

Eugène
RADENNE
Dunkerque
Quitte en 1939

Albert DECHERF
Cassel
Quitte en 1941
Prêtre en 1942
+

Edouard
CAMPAGNE
Terdeghem

Quitte en 1939
Philo en 1946
Prêtre en 1950

Rémi
SOLER
Hazebrouck
Quitte en 1942

Maurice
AGEZ
Dunkerque
Quitte en 1941
Prêtre en 1946

Henri
VANCOILLIE
Dunkerque
Quitte en 1941
Prêtre en 1947

Paul
LIEFOOGHE
Bergues
Quitte en 1941
Prêtre en 1947
+

Raphaël
DEBOUDT
Hazebrouck
Quitte en 1939
+

Lucien
BRUIGE
Morbecque
Quitte en 1941
Prêtre en 1946
+

Albert
VANHOYE
Wasquehal
Quitte en 1941
S.J. 1954

René
CHIEUX
Armentières
Quitte en 1941
Prêtre en 1947

Jean-Marie
LIONET
Hazebrouck
Quitte en 1942
Prêtre en 1948

Michel
BORDEYNE
Hardifort
Quitte en 1940


Louis
HUGUET
Terdeghem
Quitte en 1941
Prête en 1949

André MONSTERLET
Volkerinckove
Quitte en 1940
+

 

Joseph
DELEPIERRE
Roubaix
Quitte en 1943
Prêtre en 1946

Albert
DECLERCK
Bergues
Quitte en 1942
Prêtre en 1947

Abbé 
BALLOY

 

Abbé DEMERSSEMAN
+

 

Alexandre
VASSEUR
Tourcoing
Quitte en 1941
Prêtre en 1948

Gabriel
DIERIKX
Bourbourg
Quitte en 1941
M.E.P. 1948

 

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LIENS  INTERNET  


>Cartes postales du petit séminaire d'Hazebrouck - (Collège Saint François) 
| rue Warein | la salle d'études | le petit séminaire | vue de la pâture | | Le réfectoire | | Le retable | 'Avenue de St Omer|porche | jeu d'enfants| le collège |rue warein (2)| le collège (2)| crucifix |le retable (2)
>Le retable en 1950
    (histoire de l'institution Saint-Jacques)
>La chapelle en 1972- (histoire de l'institution Saint-Jacques)
>Historique de la chapelle Saint-François d'Assise 
(Institution Saint-Jacques)
>La chapelle du monastère des Capucins
(Père L. Dehon)
>La chapelle en 2001- vue de la rue Warein 
(Sacré Cœur Dehonien)
>Recherche sur Hazebrouck
(sacré coeur Dehonien)
> Vie du père Léon Dehon au monastère des capucins 
(sacré coeur Dehonien)
>Le Père Frédéric Janssoone
( site canadien )
>Le père Janssoone ( biographie en Anglais)
> La stèle du père Frédéric  (Ghyvelde)
>Chanoine Jacques Dehaene
(biographie) 
>Chanoine Jacques Dehaene
(le petit séminaire d'Hazebrouck) 

>Restauration du tombeau de Jacques Dehaene
(Article de la "Voix du Nord" 2001)

>Le Père Rémi Isore
(biographie en Anglais )
>Le Père Rémi Isore
(biographie en français)
>L'abbé Lemire
(biographie)
> L'abbé Lemire (biographie)
>L'abbé Lemire
(député) 
>L'abbé Lemire
(biographie) 
>Photographies d'époque de l'Abbé Lemire (1) (cartes postales)
>Photographies d'époque de l'abbé Lemire (2) (cartes postales)
>L'abbé Lemire
(biographie)
> L'abbé Lemire (jardins ouvriers)
>L'abbé Lemire (site d'un collège)
>L'abbé Lemire: archives
>Monseigneur Jean-Paul Jaeger
(biographie en 2002)
>Le diocèse d'Arras  (Mgr Jaeger)
>Histoire de l'Église

>L'indicateur des Flandres septembre 2010

> l'inauguration de 2012
> journée du patrimoine


 

 CONCEPTION ET ARCHIVES  


Jean-Michel Saus Élève au lycée Saint-Jacques en 1973-74, puis enseignant au collège Saint-Jacques depuis plus de 20 ans, la restauration du retable en cette année 2002 m'a interpellé dans mes souvenirs, ayant en effet assisté à la "liquidation" des biens du petit Séminaire, il y a maintenant 30 ans.
Le "devoir de mémoire" tant souvent évoqué par les anciens séminaristes et qui fut le fondement essentiel de la construction du nouveau cloître en 1929, a été l'une des raisons de la création d'un CDROM, puis d'un site Internet. 
L'évocation de la chapelle ne peut être cependant dissociée de son contexte et de son environnement, à savoir, le petit Séminaire d'Hazebrouck. 
C'est ainsi que les huit supérieurs successifs constituent la trame chronologique de l'histoire de l'Institution Saint-François d'Assise depuis 1865. 
Ce puzzle partiellement reconstitué est éclairé de témoignages ayant la chapelle en toile de fond. Je me suis attaché à en indiquer dates et origines. Plus de 5000 élèves ont été formés au petit Séminaire d'Hazebrouck en une centaine d'années; certains sont devenus des laïcs anonymes, d'autres se sont engagés dans la prêtrise, quelques-uns sont passés à la postérité. 
Que ce travail de recherche et de synthèse puisse éclairer quelque peu l'histoire locale et la place de l'Église en Flandre. 
Jean-Michel Saus, collège Saint-Jacques,  Novembre 2002  contact: jean-michel.saus@wanadoo.fr

ARCHIVES

> "L'Abbé Dehaene et la Flandre" - Jules Lemire 1891
> " La Croix du Nord " juillet 1929Albert Deveyer 
> "Gerbe d’or" du Petit Séminaire d’Hazebrouck Abbé E.D'halluin,  professeur au Petit Séminaire 1930
> "Livre d'Or du petit séminaire d'Hazebrouck" Abbé D'Halluin 1937
> "Livre d'Or de l'hospitalité du séminaire d'Hazebrouck" 1939-1967
> "J'ai choisi ma liberté" Pierre Roelandt -   Les presses littéraires- 66240 Saint-Estève- Juillet 2002
> "Un petit séminaire de la France des années 30" Jean Six -1974-
> "Le père Raphaël" Document traduits du Flamand, Bibliothèque de Bruges, Belgique. 
site internet du sacré coeur dehonien
> "l'abbé Lemire"
par jean-Robert et Gabriel Remy 1929-Librairie Plon- 
> "l'abbé Lemire, un prête démocrate"
par Jean-Marie Mayeur    
"Bulletins des anciens de l’Institution Saint-François D’assises" n°1 à 13 de 1957 à 1973
> "Une histoire centenaire" Roger Renou 1993
> Description de la chapelle et du retable en 2002 
     Abbé Sylvain Desquiens, prêtre accompagnateur du lycée et du collège Saint-Jacques en 2002.
> Archives sonores: Conférence de Monseigneur Dupont le 30/03/1966 
    lors du centenaire de St François, professeur de 1923 à 1939, décédé le 6 décembre 1972.
> Cartes postales et photos: Institution Saint-François d'Assise
> Photos personnelles de Georges Hennebelle, ancien élève. 
> Archives personnelles    de Mr l'abbé Robitaillie et de Mr l'abbé Braems, anciens supérieurs
> Photos personnelles de Mr Alfred Everaere, ancien cuisinier du petit Séminaire.
> Album photo des V.T. (vocations tardives)  
> Archives de l'association "Mémoire de L'abbé Lemire"
> "L'Indicateur des Flandres -Hazebrouck -"
> "Semaine Religieuse du Diocèse de Lille-1930
> "France-Soir" - "L'Aurore" - 1966
> "La voix du Nord" 
année 1965 à 2004
> "la Flandre" par Albert Deveyer   

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