LE COMITE DE SAUVEGARDE DE LA GRANDE CHAPELLE
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La grande chapelle de Saint-Jacques, telle qu'elle est appelée de nos jours, a
subi nombres de réparations et transformations au fil des ans.
Après la seconde guerre mondiale, elles ont été essentiellement réalisées
après lorsque Mr le Chanoine ALLAERT était supérieur du petit
séminaire.
Elles sont évoquées dans le n°1 du journal des anciens de l'Institution
St-François d'Assise.
...Outre la porte ornée de deux vitraux, le grand Christ fut remis
à une place d'honneur.
Le chœur fut libéré des deux autels adventices en 1949 et le monument de M.
DEHAENE déplacé.
En 1951 le pavement en marbre et en granito remplaça les dalles bleues. Une
voûte nouvelle fut réalisée et les confessionnaux furent déplacés. En 1950 les lambris de la Chapelle furent ajoutés et en 1956 alors que Mr
l'abbé Théodore BOGAERT était supérieur, la toiture
de la chapelle fut réparée.
LA RESTAURATION DE 2001- 2003: ARTICLES DE PRESSE |
Depuis plusieurs décennies, le collège
Saint-Jacques occupe les anciens locaux du Petit Séminaire d’Hazebrouck, au
60, rue Warein. Des locaux qui abritaient autrefois un couvent et qui incluent
un cloître et une grande chapelle (13 m de haut et 43 m de long sur 11 m de
large), datant de 1853.
Il y a trente ans, la toiture d’ardoises de la chapelle avait été restaurée.
Mais depuis, les bâtiments ont été rachetés à l’évêché de Lille par
l’institution Saint-Jacques, qui est désormais seule à faire face aux dépenses
d’entretien. Or, le temps n’a pas épargné cet édifice largement
centenaire, que ce soit les plafonds, les peintures ou, même, le retable, son
principal ornement. Une expertise récente avait ainsi montré que les éléments
sacerdotaux de ce retable présentaient des traces de piqûres d’insectes et
d’abondantes coulées de sciure. Les têtes d’angelots au-dessus des portes
menant à la sacristie et au cloître étaient également piquées par les vers,
de même que les panneaux de voussures.
"Bulletin de liaison Collège et lycée St Jacques"-Septembre 2001" |
Le collège Saint Jacques occupe depuis plusieurs décennies les locaux de
l'ancien Petit Séminaire d'Hazebrouck, 60 rue Warein.
Une partie des bâtiments
"centenaires" est composée d'un cloître et de la grande chapelle.
Les orgues de celle-ci servent depuis 25 ans aux cours de l'École de Musique de
la ville d'Hazebrouck.
Il y a 30 ans, la toiture d'ardoises a été refaite. L'usure du temps
avait eu raison du plafond de la chapelle qui était devenu bien triste (troué
et noir).
Quant au retable, une expertise récente montra que les éléments sacerdotaux,
pélican nourricier, agneau, présentaient des traces de piqûres d'insectes et
d'abondantes coulées de sciure, notamment les candélabres et l'encensoir de la
partie gauche. Les têtes d'angelots au-dessus des portes menant à la sacristie
et au cloître sont également piquées. Les panneaux de voussures présentent
également de légères traces de piqûres de vers et ces panneaux sont
affaiblis, notamment à l'endroit des joints.
Un tel patrimoine religieux ne pouvait pas rester dans un tel état. Une
restauration s'imposait. Mais comment ?
Devant de tels constats, plusieurs membres du conseil d'administration, les
membres du conseil de direction, de parents, d'enseignants, de personnel OGEC
ont décidé de créer une association pour recueillir des fonds.
Une telle dépense ne peut être prise en charge par les seules finances de l'établissement.
Les frais de remise en étant s'élèvent à plus de 500.000 F si on y ajoute la
restauration du clocheton et du cloître.
Début juillet, une nouvelle association porte le nom de
" comité de
sauvegarde de la grande chapelle de St Jacques ".
Elle a été déclarée en Sous-Préfecture. Désormais, elle peut recevoir des
fonds sur un compte ouvert au Crédit Agricole d'Hazebrouck sous le nom du Comité
de Sauvegarde de la grande chapelle St Jacques 60 rue Warein. Il est bon de
rappeler les différents buts de l'association :
la remise en état de la grande chapelle Saint Jacques : le retable, la toiture, le plafond
alerter l'opinion publique pour la conservation de la chapelle, en liaison avec les utilisateurs,
veiller, dans toute la mesure du possible, à sa conservation et à son entretien,
organiser toute manifestation d'intérêt religieux, touristique ou autre, ayant pour objet la protection ou la défense de la grande chapelle
publier et encourager la diffusion de livres et revues destinés à faire connaître l'existence, les caractéristiques et l'intérêt de la grande chapelle
mobiliser toutes les personnes possibles pour la conservation de la chapelle par le moyen de mémoires, bulletins, publications, conférences, expositions, moyens audiovisuels, concours.
Voilà, vous savez tout ou presque.
D'avance je vous remercie de l'intérêt que vous porterez à cette
restauration. Plusieurs cérémonies culturelles et religieuses seront organisées
au cours de l'année dans le but de mettre en valeur la grande chapelle du collège
et lycée d'Hazebrouck.
Jean-Pierre BAILLEUL Chef d'Établissement
"
La Voix du Nord" Septembre 2001 |
Difficile de
laisser les lieux en état, surtout, comme le souligne Jean-Pierre
Bailleul, directeur de l’institution Saint-Jacques, « vu leur
importance pour le patrimoine religieux et culturel de la ville ». Le retable de la grande chapelle vaut, à lui seul, le détour, en tant que spécimen de l’art flamand populaire. L’abbé Lemire lui-même, dans son ouvrage intitulé L’Abbé Dehaene et la Flandre, l’évoquait en ces termes : |
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« M. Barbier, architecte à Hazebrouck, en traça le plan d’après les retables du même genre qu’on voit en Belgique. L’ensemble a du cachet et fait une impression de grandeur, malgré la profusion des décors. Qu’on se figure un échafaudage de colonnes et de corniches, d’entablements et de panneaux, ornés de statues, d’emblèmes et de bas-reliefs symboliques, qui monte jusqu’à la voûte de la chapelle et couvre toute la muraille du fond. » |
Bref, tout ça méritait bien une restauration. Seul problème : le coût, les
frais de remise en état étant estimés à plus de
500 000 F (76 224,5 €), si l’on ajoute à la chapelle le clocheton et le cloître.
Pour M. Bailleul, il était clair qu’une telle dépense ne pouvait être
supportée par les familles des élèves, et ce d’autant que la chapelle, en
dehors des messes de rentrée et de fin d’année, des célébrations de Noël
et de Pâques, et du grand moment que constituent les professions de foi, est
loin de servir tous les jours.
La solution a finalement été trouvée sous la forme de la création d’une
association pour recueillir des fonds. Plusieurs membres du conseil
d’administration de Saint-Jacques, les membres du conseil de direction, des
parents, des enseignants et des membres du personnel de l’OGEC (Organisme de
gestion de l’enseignement catholique) se sont associés dans cette démarche.
Le Comité de sauvegarde de la grande chapelle de Saint-Jacques, dont les
statuts ont été déposés à la sous-préfecture, est né début juillet.
Depuis, il peut recevoir des fonds, sur un compte ouvert au nom de
l’association.
Les travaux ont commencé
Les promesses de dons déjà enregistrées permettraient d’atteindre
la somme de 90 000 F (13 720,4 €). Un pécule naissant qui a permis de lancer
les premiers travaux. Les gouttières ont ainsi été réparées pour mettre fin
aux problèmes de fuites qui endommageaient plafonds et vitraux. De même, les
peintures de la grande chapelle ont fait l’objet d’une réfection complète.
La suite de cette restauration, c’est-à-dire le traitement du retable contre
les vers et la remise en état du clocheton et du cloître, dépend désormais
de la générosité des Flamands. Une générosité que la nouvelle association
tentera aussi de susciter en organisant des manifestations religieuses,
touristiques ou culturelles, destinées à mettre en valeur la grande chapelle,
à la faire connaître et à contribuer à sa conservation. On peut d’ores et
déjà annoncer que la grande chapelle accueillera un des temps forts du Synode
des jeunes organisé par l’évêché, le dimanche 14 octobre, de 10 h à 18 h.
Pour la souscription, les dons sont à envoyer à l’ordre du Comité
de sauvegarde de la grande chapelle de Saint-Jacques, au 60, rue Warein, 59190
Hazebrouck. Renseignements au 03 28 41 98 92 (hors vacances scolaires).
Il y a quelques jours, le tableau central représentant le
miracle de la Mule de St Antoine a été démonté pour être restauré dans les
Ateliers de Mme Goulard à Boulogne Billancourt. Il devrait revenir en janvier
2003.Quant au retable même, il sera restauré par M. Denry, sculpteur à Rouen,
au cours de septembre. Le coût de l'opération s'élève à 36.138 euros.
Le Conseil Général du Nord finance 50% des travaux (moins la TVA). Nous espérons
pouvoir inaugurer la remise en état de la chapelle aux alentours de janvier
2003.
Merci à tous ceux et celles qui me soutiennent dans cette action.
Septembre 2003: " La voix du
Nord" |
Le
retable de la chapelle du collège Saint-Jacques est en cours de
restauration. Déjà, au mois de juillet, le tableau représentant un
miracle de saint Antoine, La Mule du Juif quittant son auge pour
adorer la sainte Hostie, a été enlevé pour être restauré à
Paris par Mlle Goulard. Il devrait être terminé pour le mois de
janvier. Le retable de la chapelle retrouvera à ce moment-là tout son
éclat.
Depuis la rentrée de septembre, c’est le reste du retable qui est en cours de restauration. Celle-ci est effectuée par Dominique Denry, un sculpteur de Rouen. Elle devrait être finie à la fin de la semaine prochaine. Plutôt que de restauration, Dominique Denry préfère parler de traitement et de nettoyage. « L’ensemble du retable n’était pas si abîmé que cela. Il manquait bien un doigt par çi ou un morceau de bras par là sur certaines statues. Mais c’était peu de chose à refaire. Le plus gros du travail a consisté à un nettoyage minutieux de l’ensemble et à un renforcement des bois. Car le retable était une véritable nid à poussières et il a fallu du temps pour les enlever. » Les plans en furent tracés par M. Barbier, architecte à Hazebrouck. L’œuvre est dans le style Renaissance 1600, époque où les pères capucins firent la plupart de leur construction dans la région. On remarque la forte emprunte franciscaine dans la symbolique du retable. Il est formé de différentes sortes de bois (chêne, noyer, tilleul, orme) de teintes variées qui furent à l’époque données par les habitants du pays. L’énigme de saint Antoine A l’origine, lorsque le retable fut édifié pour la chapelle des pères capucins, les statues qui ornaient les niches représentaient quatre saints de l’ordre. Lors du déménagement des religieux, ces statues furent remplacées par d’autres en plâtre. On y trouve saint Jacques (haut gauche), saint Pierre (haut droit), saint Vincent-de-Paul (bas droit) et une statue représentant un moine franciscain. On pensait que c’était saint Antoine. Mais il y a un doute exprimé par Dominique Denry. « Saint Antoine est souvent représenté avec un cochon ou un enfant et ne portait pas de barbe alors que la statue du retable en porte une. » Alors qui était-il ? « Cette restauration, précise Jean-Pierre Bailleul, directeur de Saint-Jacques, n’est pas donnée. Mais elle était nécessaire, le retable étant classé à l’inventaire des monuments historiques. Le coût global est de 49 575,08 € (325 191 F) et l’Association de sauvegarde de la grande chapelle a obtenu une subvention de 18 069 € (118 525 F) du conseil général. » B. B. Les dons pour financer le reste de l’opération sont les bienvenus au 58, rue de la Sous-Préfecture à Hazebrouck, à l’intention de Jean-Pierre Bailleul. |
La tombe de Jacques Dehaene" La voix du Nord" Octobre 2001 |
Le cimetière
Saint-Eloi a un petit air de Père-Lachaise. A chaque coin d’allée, on y découvre
la tombe d’une personnalité de la vie hazebrouckoise.
En cette période de veille de Toussaint, s’il est une sépulture qui ne
passera pas inaperçue, c’est bien celle de l’abbé Dehaene. Elle vient
juste d’être rénovée.
Le buste austère de cet abbé hazebrouckois, qui surplombe le tombeau et toise
les visiteurs, a désormais retrouvé sa blancheur d’albâtre. Une plaque a
aussi été accrochée à l’emplacement de l’épitaphe qui, au fil du temps,
était devenue illisible.
On y apprend la carrière de cet homme d’église, mort à 73 ans, en 1882, et
qui ne fut autre que le professeur puis le supérieur de l’abbé Lemire.
C’est d’ailleurs ce dernier, en compagnie d’autres anciens élèves, qui
fut à l’origine du mausolée à la gloire de son maître à penser. Et le député-maire
d’Hazebrouck d’évoquer l’érection de ce tombeau en pierre bleue de
Soignies dans son livre, L’abbé Dehaene et la Flandre, « Le jour même
des funérailles, on ouvrit deux souscriptions parmi les anciens élèves...
», écrit-il.
Détail touchant : un petit monument avait été élevé dans un premier temps
sur la tombe du maître. Il a été conservé et on peut encore le voir derrière
le sépulcre. Au sommet, on y avait placé une Pietà réalisée par Gustave
Patteyn, le célèbre sculpteur hazebrouckois, qui fut aussi l’auteur du buste
du religieux.
On doit cette rénovation à l’Association de la grande chapelle de
Saint-Jacques, créée par Jean-Pierre Bailleul, chef de l’établissement qui,
autrefois, s’appelait le petit séminaire Saint-François-d’Assise.
L’abbé
Dehaene en a été le supérieur durant quarante-cinq ans. « Nous avons créé
cette association pour rénover tout ce qui, en fait, appartient à l’histoire
du séminaire. Et dans cette partie du cimetière, c’est un peu le coin du séminaire
», explique Jean-Pierre Bailleul. Tout autour du tombeau, on trouve les sépultures
d’autres professeurs, directeurs et employés de l’établissement, certains
décédés à notre époque, comme si on avait poursuivi une tradition que
l’abbé Lemire évoquait déjà dans son livre en 1891 : « Tout autour de
sa tombe, comme pour lui faire escorte par delà la mort, sont rangés les
cercueils de ses collègues. »
Isabelle DUPONT
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Samedi 11 Février 2003-Inauguration du Retable |
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Samedi en fin d’après-midi,
de nombreux invités ont participé à l’inauguration des travaux de rénovation
de la grande chapelle du lycée Saint-Jacques, en présence de Bernard
Derosier, président du conseil général. En accueillant ses hôtes, Jean-Pierre Bailleul, directeur de l’établissement scolaire, a cité Platon pour rapprocher le beau et le divin et mieux expliquer la nécessaire préservation du patrimoine religieux. Rappelant que la chapelle « ne sert pas seulement à des offices religieux, mais elle est aussi un lieu ouvert à différentes activités culturelles ». Jean-Pierre Bailleul a fait également état du financement actuel des travaux (retable et tableau). Aujourd’hui, un quart du financement (plus de 13 000 €, soit 85 275 F) reste à trouver. Il a ainsi profité de cette occasion pour remercier le conseil général qui a financé la moitié des frais, hors taxes, ainsi que l’ensemble des bénévoles qui ont contribué à apporter une part non négligeable à la préservation de ce patrimoine. Après la projection sur grand écran d’un extrait du CD-Rom réalisé par Jean-Michel Saus sur l’histoire de Saint-Jacques et du séminaire, Aïda Tellier, guide des Retables de Flandres, a fait l’historique du retable, de son tableau et de ses statues. Réalisé avec du bois de cinq essences différentes (orme, chêne, noyer, tilleul et sapin blanc), le retable s’élève derrière le maître-autel jusqu’à la voûte de la chapelle. Percé de quatre niches, il est orné par la statue de la Vierge couronnée. Quant au tableau, daté de 1858, il représente le miracle de saint Antoine de Padoue. Ensuite la parole a été donnée à Paul Blondel, maire d’Hazebrouck, qui est revenu sur le patrimoine historique de la ville, du canal d’Hazebrouck jusqu’à l’ancien couvent des Augustins en passant par l’église Saint-Eloi. Il a tenu aussi à souligner plusieurs spécificités de la commune notamment le lycée professionnel Depoorter, seul structure communale de la sorte en France. |
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Partenariat Enfin,
avant que les hôtes ne soient invités à visiter l’exposition sur
les retables de Flandre, Bernard Derosier, président du Département, a
rappelé la politique patrimoniale du Nord en soulignant « l’efficacité
du partenariat mis en place depuis près de cinq ans avec des communes,
des associations ou des collectivités territoriales ». La raison
en est simple : « Un peuple sans passé est un peuple sans avenir.
» Ainsi la politique du conseil général en matière de préservation du patrimoine s'assoit sur « des bases aussi larges que possible dans un souci de conservation de tous les patrimoines ». C’est de cette manière que le président du conseil général explique la « politique culturelle active » du Département. Concernant la Flandre, et avant de terminer son propos, Bernard Derosier a rappelé, qu’outre l’effort financier apporté à la restauration du retable, le Département porte une « attention soutenue » à la Flandre notamment au travers des actions culturelles (centre André-Malraux), de la restructuration et de la mise en sécurité des locaux de Saint-Augustin et de la rénovation et de l’extension de divers équipements comme les mairies de Staple et de Morbecque.
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"La Voix du Nord" Mercredi 21 Juillet 2004-Le père DEHON va être béatifié- |
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Élève du Collège d'Hazebrouck de 1855 à 1859, le fondateur de
l'ordre du Sacré Coeur dehonien a vu ses vertus héroïques reconnues
par Rome. |
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Albert Vanhoye devient Cardinal le 24/03/2006 |
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Le
père Albert Vanhoye est né le 24 juillet 1923 à Hazebrouck (Nord).
Après des études primaires à l'école du Sacré Coeur de Waten où il
fut confirmé, Il a fait ses études secondaires au petit séminaire d’Hazebrouck
dès 1934. Il est entré au noviciat des Jésuites le 12 septembre 1941,
a suivi le Juvénat à Yzeure (Allier) de 1944 à 1946, la philosophie
à Vals-Pré-Le-puy (Haute-Loire) de 1947 à 1950. Il a été aussi professeur de grec de 1946 à 1951. Il a ensuite suivi ses études de théologie à Enghien (Belgique) de 1951-1955. Ordonné prêtre par Mgr Henri Dupont, évêque auxiliaire de Lille le 25 juillet 1954 à Enghien, il est parti à Rome en 1956 où il a poursuivi des études d’exégèse couronnée par un doctorat en 1961: Professeur d'exégèse néo-testamentaire, Pontificio Istituto Biblico, Secrétaire de la Commission Biblique Pontificale, Consulteur de l'Education Catholique et à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Au cours de sa vie à Rome, il a enseigné l’Ecriture Sainte au séminaire des Missions à Chantilly (Oise) tout en rédigeant sa thèse de doctorat (1959-1962). Il est aujourd’hui, professeur émérite d’exégèse néo-testamentaire et directeur de la collection Analecta Biblica. Le père Albert Vanhoye, professeur à l’Institut biblique pontifical, connu pour ses travaux sur l’épître aux Hébreux, a exercé longtemps la lourde responsabilité de secrétaire de la Commission biblique. Il a donc été très actif dans la rédaction de deux documents qui prolongent le travail du Concile : l’interprétation de la Bible dans l’Église (1993) et Le Peuple juif et ses saintes Ecritures dans la Bible chrétienne (2001). |
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PARUTION Hazebrouck au temps de Lemire VDN 06/10/2006 21/10/2006 contact: 03 28 41 84 67 prix: 16€ |
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L’association Mémoire de l’abbé Lemire s'apprête à publier le livre de Robert
Eftimakis, « Hazebrouck et sa région au temps de l’abbé Lemire (1853-1928) ». L’histoire de la région a été intimement mêlée à celle de cet homme hors du commun qui a profondément marqué son époque et influé sur son évolution. Issu du petit monde paysan de Vieux-Berquin, il se retrouve député du Nord, maire ... Peu de périodes de notre histoire ont connu un développement aussi rapide que l'époque de l'abbé Lemire, et peu de personnages ont joué un rôle aussi important que le sien pour accompagner cette évolution. Pendant son temps de vie, l'automobile, l'avion, la radio sont apparus, l'Eglise a perdu de son emprise tandis que se développait le monde industriel, que le syndicalisme s'organisait, que les peuples arrachaient le pouvoir à des monarques affaiblis, que les grandes nations s'affrontaient en conflits suicidaires. Notre région a été profondément affectée par la révolution industrielle et les conflits sociaux, et s'est retrouvée sous le feu de l'ennemi lors de la grande guerre. Et alors elle a vu refluer les réfugiés belges, affluer les troupes britanniques, disperser ses hommes sur tous les terrains d'opérations, détruire ses maisons, ses routes, ses voies ferrées, ses usines et ses églises. Et tous ces bouleversements s'accompagnaient d'une évolution irréversible des mentalités. Et toujours, Lemire était là. Comme professeur déjà, dans le petit monde encore très agricole d'Hazebrouck, un maître admiré et plein d'initiatives. Comme prêtre aussi, un prédicateur hors pair, qu'on écoutait avec plaisir, et dont l'influence commençait à inquiéter les autorités civiles et religieuses. Comme homme politique enfin, lorsqu'il eut l'incroyable idée de se présenter à la députation et qu'il fut élu, de préférence aux gens en place qu'on croyait inamovibles, En somme, un homme qui brouillait toutes les cartes. C'est donc l'histoire d'un homme en même temps que l'histoire d'une époque fascinante et tumultueuse. Un homme atypique, inclassable, fidèle à son étoile, rebelle aux institutions sclérosées, attentif à l'appel (lu peuple. Il fut follement acclamé lors (les grands congrès, et traîné dans la tome par la presse bien pensante qui l'avait encensé. Il chercha à être l'interlocuteur entre l'Église et la Société, deux institutions qui s'affrontaient violemment sans pouvoir se rejoindre. Et tandis que, quarante ans après sa disparition, j'étais appelé à enseigner dans le collège où il avait enseigné, à des élèves et dans des locaux qui ne devaient pas être tellement différents de ceux qu'il avait connus, je m'interrogeais sur le mystère de cet homme appelé à si grande destinée et si grand combat pour la justice. Et je vous invite à suivre cette extraordinaire aventure. |
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Le cardinal Albert Vanhoye sur les terres de son enfance: Un pèlerinage de reconnaissance L'Indicateur 08/ 12/2006 |
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C 'est une
délicatesse du pape avec qui j'ai collaboré, déclare le cardinal Albert
Vanhoye à propos de la nomination de cardinal le 22 février. Ce
jésuite natif d'Hazebrouck a travaillé pendant neuf ans en relation
étroite avec Benoît XVI, alors cardinal, qui présidait la commission
biblique pontificale de laquelle il était secrétaire. Le cardinal Vanhoye
voit dans sa nomination un encouragement pour l'Institut biblique et
tous les "biblistes".
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