SAINT-VINCENT DE PAUL |
|||||
|
|||||
Français, originaire de
Pouy, il a donné son nom à son village natal, l’actuel Saint
Vincent-de-Paul, près de Dax (Landes). Ce petit berger, qui gardera toujours l’accent du pays natal, manifeste une vive intelligence; mise au service de sa vocation de prêtre, elle le conduira jusqu’à la faculté de théologie de Toulouse. Il fut ordonné à l’âge de vingt ans. Capturé par des pirates barbaresques durant un voyage maritime entre Marseille et Narbonne en 1605, il fut conduit à Tunis où il restera deux ans avant de s’évader. En 1613, il devient précepteur des enfants d’Emmanuel de Gondi, général des galères du roi ; c’est durant cette période qu’il fait le vœu de consacrer sa vie sacerdotale au service des pauvres. Sous la direction de Bérulle, il s’engagea dans les oeuvres de charité en faveur des orphelins, des enfants malades, des prostituées, des pauvres, des délaissés, des aveugles et de tous les autres démunis. En 1617, curé de Châtillon-sur-Chalaronne, dans les Dombes (Ain), il organise sa première Confrérie de Charité, groupe de dames associées dans une action d’entraide vis-à-vis des plus malheureux; sous l’impulsion de Louise de Marillac, une veuve dont Vincent est le conseiller spirituel, cette confrérie sera suivie de beaucoup d’autres, qui tisseront de la sorte à travers le pays un réseau actif de solidarité. En 1619, Vincent devient aumônier général des galères; il découvre là un autre type de misère, à laquelle il s’emploie à apporter tous les soulagements qui lui sont possibles. |
|||||
A partir de 1624, il va ajouter un nouveau secteur à ses activités:
madame de Gondi met à sa disposition les moyens d’établir une
mission permanente auprès des paysans de ses domaines ; l’ignorance
religieuse est alors un des problèmes de l’heure pour l’Église, et
les ruraux constituent l’immense majorité de la population. |
|||||
|