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LE RETABLE   >Cliquez sur un élément du retable pour en découvrir sa signification<   LE RETABLE
La vierge Marie   La passion du Christ 


Le tabernacle                            L'autel

 

< Pierre l'Apôtre

 

 

Jacques le Majeur >

< L'agneau

   

le pélican >

< Le calice

   

Le ciboire >

< Le tableau central

   
 

François d'Assise >

< Vincent de Paul

 
   

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HISTORIQUE DU RETABLE

Les plans en furent tracés par M. Léonard Joseph BARBIER (1813-1897), architecte à Hazebrouck, en prenant appui sur la forme des retables de Flandre. 
Le retable est dans le style renaissance 1600, époque où les Pères Capucins firent la plupart de leurs constructions dans la région. On remarquera la forte empreinte franciscaine dans la symbolique du retable. Montant jusqu’à la voûte de la chapelle, le retable recouvre l’ensemble de la muraille du fond. L'architecte s'est inspiré de diverses époques: Renaissance, XVII° et XVIII° siècles dans le goût éclectique du milieu du XIX° siècle. Il s'agit d'un retable néo-baroque, probablement le dernier exécuté d'après les styles anciens.

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Les sculptures les plus délicates furent faites par M. Fidèle Louis Paul DURIE (1819-1874), de Bailleul. Ce retable fortement ouvragé avec ses corbeilles arrondies, ses flammes  et rayons élancés, ses corniches et bas-reliefs symboliques est le témoin du genre de travail que l’on trouvait localisé dans les Flandres, témoin de la prospérité des ateliers d’Hazebrouck, de Bailleul et de Wormhout.

L'abbé Lemire dans son livre "L'abbé Dehaene et la Flandre" signale que les Pères Capucins ont emporté avec eux les statues de bois qui garnissaient les niches. Elles représentaient quatre saints de leur ordre: St Bonaventure,  St Fidèle de Sigmaringen, St Félix de Cantalice et St Joseph de  Léonissa.  
Ils ont été remplacés aux environs de 1865 par des statues en carton pierre. 
Pour compléter l'ornementation du chœur, les religieux érigèrent à droite et  à gauche deux petits autels, qui furent si bien travaillés qu'ils s'accordèrent  parfaitement au retable.
Il est formé de différentes sortes de bois de teintes variées, primitivement  incohérentes, qui le faisait ressembler à une vaste marqueterie; ces couleurs sont aujourd’hui fondues sous une couche de vernis.
Tout le bois fut donné par les habitants du pays, les religieux ne payant que la main d’œuvre confiée à des ouvriers de Bailleul et d'Hazebrouck: Henri DEBREU, Louis GRYSON, Augustin DUTAILLY et ses deux fils.
La recherche du bois avait été confiée à un charpentier d’Hazebrouck sous la direction d’un Père Capucin: ils ramenèrent ainsi aussi bien du chêne, de l’orme, du noyer, du sapin blanc ou du tilleul.
L'autel fut réalisé par les sculpteurs Gustave PATTEIN et Pierre VANBESIEN qui devait prendre la place de son patron au 22, rue de St Omer (qui deviendra rue de la Sous préfecture). La maison datait de 1874.   
Source: Albert Deveyer 


La chapelle en 1910

En observant aujourd'hui le retable,  on remarquera que les petits autels situés à droite et à gauche ont disparu, les boiseries de la partie haute du retable qui allaient jusqu'au plafond ont également été supprimées, les statues qui ornent le retable n'ont pas été remises à leur place d'origine. 

 

Les statues de Saint-François d'Assise et de Saint-Vincent de Paul se trouvaient dans les niches du haut. Elles sont désormais en bas.

La carte postale ci-contre a été écrite le 27 novembre 1910 par un jeune séminariste qui devait devenir plus tard un éminent vicaire de Saint-Eloi, à Hazebrouck: l'abbé René Tourlouse. (décédé en 1972)

Il adressait cette carte à ses parents, tailleurs à Ledringhem. La petite croix à gauche représentait la place qu'il occupait durant les offices matinaux du Petit Séminaire.        


 > Lire la description à l'Inventaire général de 1998

 

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